Capture d'écran de la chaîne japonaise NHK, lundi 14 mars, après l'explosion d'hydrogène au réacteur 3 de Fukushima 1.
AFP PHOTO / HO / NHK
Après une première explosion samedi, deux nouvelles détonations se sont faites entendre sur la centrale nucléaire.
7h42 Le circuit de refroidissement du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima est à son tour en panne. C'est une panne identique qui a entrainé une explosion du bâtiment abritant les réacteurs 1 et 3.
7h00 Deux nouvelles explosions à l'hydrogène se sont produites lundi vers midi, heure locale, 3 heures du matin, heure française, au niveau du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima 1. En cause : la difficulté de refroidissement des systèmes.
Un périmètre a été établi autour de la centrale. 13 000 personnes sont évacuées.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano, a assuré que la possibilité d'une importante fuite radioactive était "faible". "Selon l'Agence de sûreté nucléaire, bien que le toit du bâtiment ait été soufflé, l'enceinte de confinement qui abrite le réacteur n'a été pas affectée", a détaillé pour sa part la chaîne publique NHK.
Selon le réseau Sortir du nucléaire, "les premières mesures indépendantes sont alarmantes", qui assure qu'elles étaient 400 fois supérieures à la normale dimanche matin, à 80 km du lieu de l'explosion.
4h (13 heures, heure locale) Par ailleurs, l'alerte au tsunami sur les côtes nord-est du Japon est levée, par les autorités des préfectures bordant la façade Pacifique, alors qu'une secousse de plus de 5 sur l'échelle de Richter a été ressentie. Une vague de trois mètres de haut avait pourtant été localisée en fin de matinée au large de la préfecture de Fukushima, où se trouvent plusieurs centrales nucléaires, par un hélicoptère des pompiers.
Les autorités locales avaient immédiatement déclenché une alerte vers 11h20 (3h20 heure de Paris) demandant aux riverains de se mettre à l'abri.
L'Agence météorologique japonaise, chargée de suivre les séismes et les tsunamis, avait toutefois indiqué qu'elle n'avait pas enregistré de nouveau séisme, qui aurait pu déclencher un tsunami. "Quand nous détectons un séisme, l'Agence émet une alerte ou une mise en garde contre un tsunami, mais nous n'avons pas enregistré de secousse sismique", a déclaré un responsable de l'Agence à l'AFP. Il a toutefois reconnu que certains des systèmes de mesure avaient été endommagés par le très puissant séisme et le tsunami survenus vendredi dans la région.
Les signes annonciateurs d'un raz-de-marée, comme l'abaissement du niveau de la mer de plusieurs mètres, avaient pourtant apparemmment été constatés sur la côte, selon les médias.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont ouverts a tout le monde. La liberté d'expression est pleine et entière...
Merci, toutefois, de savoir respecter les commentaires des uns et des autres et de modérer vos propos. Cordialement votre.