mardi 22 mars 2011

La centrale nucléaire de Fukushima hors de contrôle ? : Attaque d'un VIRUS INFORMATIQUE

Stuxnet, un virus informatique conçu pour attaquer les serveurs isolés à partir d'Internet (et mis au point par les services secrets israéliens pour détruire la centrale nucléaire iranienne de Bushehr...). serait responsable des problèmes techniques dont souffrent les  réacteurs nucléaire de Fukushima.

Certains ordinateurs de la centrale nucléaire iranienne de Bushehr, qui devrait entrer en service en Octobre, ont été infectées par le virus. Un superviseur de l'usine a déclaré que le virus n'a pas endommagé le système informatique de l'établissement principal et n'affecterait pas son ouverture prévue.

Ce virus infecte un logiciel Siemens de contrôle des automates industriels, très utilisé dans les centrales électriques mais aussi nucléaires, et a été confirmée sur 63 ordinateurs personnels au Japon depuis Juillet, selon la grande firme de sécurité Symantec Corp. Le virus ne cause pas de dommages en ligne, mais une fois qu'il entre dans un système industriel, il peut envoyer un des programmes sur certain postes de contrôles.Symantec affirme que le virus a atteint les serveurs via une clé USB, et a mit en garde contre l'utilisation imprudente de ces dispositifs.
Depuis, les systèmes des centrales électriques, les stations-service et les installations d'eau ne sont plus connectés à Internet afin de les protéger contre les cyber-attaques.
Un ingénieur de Symantec qui a analysé le virus a dit qu'il a été fait en utilisant la technologie de pointe, et il est très probable une organisation bien financée, pas un individu, il a produit. Le virus s'est propagé dans le monde entier via Internet en échappant au contrôle de ses responsables (voir ce lien :
Israël aurait testé le virus Stuxnet - LeMonde.fr).


Stuxnet trouve son chemin sur un ordinateur ordinaire via l'Internet, il se cache là, en attente d'une clé USB pour être connecté à l'ordinateur, et se transfère de carte de mémoire fixe (memory stick) en carte mémoire. Quand le périphérique USB est alors relié à un ordinateur relié à un serveur isolé, Stuxnet peut entrer dans le système et prendre totalement le contrôle de celui-ci.
Comme les ordinateurs qui hébergent Stuxnet ne peuvent plus fonctionner,  le virus peut alors être transféré vers un autre Memory Stick par inadvertance.
Selon la société de sécurité, le virus est conçu pour cibler un programme de fabrication allemande SIEMENS, souvent utilisé dans les systèmes de gestion de l'eau, de gaz et les oléoducs. Le programme est utilisé à des services publics à travers le monde, y compris au Japon (voir lien ici :
Stuxnet - Wikipédia).

Le virus pourrait pousser ces systèmes à agir de façon irrégulière tel un vers qui se propagerait au sein du système, et cela pourrait ensuite prendre des mois pour les rétablir à la normale.
Les 63 ordinateurs infectés trouvés au Japon ont probablement été infectés peu après Juin 2010.
Selon la compagnie, environ 60 pour cent des ordinateurs qui ont été infectées par le virus ont été découverts en Iran. Depuis Septembre 2010, on a
trouvé environ 30 000 ordinateurs qui ont été infectés par le virus au Japon. L'industrie du pays et les Ministère ont condamne la diffusion de ce virus équivalent a un acte de guerre électronique.
Au Japon, aucun des services publics n'ont été touchés par le virus pour le moment. Néanmoins, le Cabinet Office national de Sécurité de l'Information Center a exhorté les compagnies d'électricité d'exercer une extrême prudence lors de l'utilisation des périphériques USB, et d'analyser tous les programmes qui peuvent avoir été altérées tout en dissimulant tout ce ci envers leur population afin de ne pas créer de panique dans le pays.

Source :
DAILY YOMIURI ONLINE


As the above article documents, Stuxnet was in Japan last October, presumably still spreading and intended to wreck nuclear power plants. Here is another story about Stuxnet being in Japan and infecting computers last October.

Et aussi : Iran: le virus informatique Stuxnet continue ses attaques, 30.000 ordinateurs infectés

Le Point

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