dimanche 27 mars 2011

Oups la petite "boulette" de TEPCO qui s'êst trompé !


Accrochez-vous bien, NON ! Ce n'est pas un gag ou une camera cachée. Tepco (les responsables de la Centrale Nucléaire incontrôlable) dit s'être trompé en annonçant aujourd'hui dimanche un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" que la normale
Tokyo Electric Power avait indiqué avoir analysé des échantillons d'une nappe d'eau trouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur 2.
C'est ce "foutre de la gueule" du monde ... et surtout des personnes qui subissent depuis plus de 2 semaines la radioactivité dans l'air, l'eau, dans les aliments, en plus des répliques sismiques.

En revanche, l'annonce d'un taux mesuré de "1.000 millisieverts par heure", est exacte, oufffff ! on est sauf hein ? En tout cas c'est ce que a assuré dimanche soir le vice-président de Tepco qui a annoncé de nouvelles analyses. Demain ou pourra aller se baigner a Fukushima, un peu comme ces pauvres employés brulés avec une eau un peu trop (juste 1 000 fois supérieure a la normale) ... heu.... nucléaire... car on ne leur avait pas dit de mettre des bottes plus grandes ou bien qu'il y avait un peu trop de irradiation.
La volte-face de Tepco est intervenue après que la Commission de sûreté nucléaire du Japon, un organisme gouvernemental, eut demandé à l'exploitant de Fukushima de revoir ses calculs. Ben oui ! On ne sait jamais... la vérité n'est jamais bonne a dire... surtout qu'avant cette triple catastrophe le 1er Ministre n'avait pas trop la popularité de son peuple a cause de ses petites magouilles d'argent. Alors cela en plus ... franchement !

Le niveau de radioactivité de 1.000 millisieverts par heure est une preuve que le cœur du réacteur a fondu (selon un expert français... c'est ce que nous dit France 2...):
"A ce niveau de 1.000 millisievert par heure, un travailleur qui y passe une heure s'expose à des effets certains sur la santé", avait précisé Olivier Isnard, expert de l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Selon lui, le niveau élevé de radioactivité dans la mer est un indicateur que cette eau polluée a déjà "commencé à s'échapper".

Tepco a annoncé que les relevés effectués samedi sur des échantillons d'eau de mer prélevés à 300 mètres au sud du réacteur 1 montraient une présence d'iode radioactif 1.850 plus élevée que la normale. Ce taux était dix fois moins élevé en début de semaine.

De l'iode radioactif dans la mer à Fukushima
Au large de la centrale installée sur le littoral, le niveau de radioactivité relevé dans l'eau de mer est lui aussi en augmentation.

Le degré d'iode 131 était dimanche 1.850 fois supérieur au niveau habituel, contre 1.250 fois samedi, a indiqué l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle.

Les graves problèmes à la centrale accidentée, à 240 km au nord de Tokyo, éclipsent quelque peu les efforts d'aide aux populations sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont fait plus de 27.100 morts et disparus dans le nord-est du Japon.

A Tokyo, dimanche matin, la dose de radioactivité ambiante était de 0,22 milliSievert par heure, soit six fois la normale pour la ville. Cela reste néanmoins dans la fourchette de la moyenne mondiale de radioactivité naturelle, comprise entre 0,17 et 0,39 milliSievert/heure.

Inquiétudes sur les exportations japonaises de poisson
Alors que plusieurs pays déjà ont décidé d'un embargo sur certaines importations en provenance des préfectures les plus proches de Fukushima, un haut responsable de l'agence, a affirmé toutefois que cette contamination ne posait qu'un risque limité pour la vie marine.

"Les courants océaniques vont disperser les particules radioactives qui seront donc très diluées lorsqu'elles entreront dans la chaîne alimentaire des poissons ou seront absorbées par les algues", a dit Hidehiko Nishiyama.

"Si vous buvez 50 centilitres d'eau courante avec cette concentration d'iode, vous atteignez d'un coup la limite annuelle que vous pouvez absorber. C'est un niveau relativement élevé", a expliqué un porte-parole de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.

Il a toutefois ajouté que, si la radioactivité relâchée dans l'océan se diluait avec les marées, la quantité absorbée par les algues et animaux marins pourrait être moindre.

"En outre, la concentration d'iode se réduit de moitié tous les huit jours, donc lorsque les gens mangeront les produits de la mer, sa quantité aura probablement fortement diminué", a-t-il précisé.

L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé samedi qu'elle allait effectuer des relevés de radioactivité en dehors de la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale. Depuis le début de la crise, "les autorités ont en permanence donné l'impression de sous-estimer à la fois les risques et l'étendue de la contamination radioactive", a affirmé l'ONG.

Pour éviter une détérioration catastrophique de la situation à Fukushima, quelques 500 techniciens, pompiers et militaires travaillent jour et nuit pour faire baisser la température des réacteurs. Espérons qu'ils aient penser aux bottes.

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