Comme chaque année, le magazine américain Forbes a publié son classement des milliardaires (en dollars) dans le monde, parmi lesquels on compte 14 Africains.
Des hommes d'affaires qui, en un peu plus de dix ans, sont parvenus à s'introduire dans le cercle très fermé des grandes fortunes mondiales, et ce malgré l'appauvrissement croissant des populations du continent noir.
Au cours de cette décennie, un grand nombre de méga-entreprises ont vu le jour en Afrique. Mais une poignée d'Africains, issus de familles de haut rang, ont su s'imposer sur les marchés de l'immobilier, des mines de diamants, du pétrole ou des télécommunications, assurant leur avenir économique et, de fait, celui de l'Afrique.
Il faut noter le particularisme africain: l'absence de statistiques ou d'équivalent au classement du magazine Forbes. Il y a les fortunes certifiées, celles que l'on peut établir sur des comptabilités précises et transparentes. Et les autres, celles que l'on nomme les «richesses informelles». Des personnalités comme Abba Abacha au Nigeria et autres chefs d'Etat échappent à tous les radars et fuient toute visibilité.
Dans le top 20 des milliardaires, on compte huit Américains, deux Français, un Suédois, deux Indiens, un Espagnol, un Brésilien, un Canadien, un Mexicain, un Allemand, un Chinois, un Russe.
Les 1.210 personnalités présentes sur cette liste représentent 4.500 milliards de dollars (3.180 milliards d'euros), le record de cette année 2011.
Classement des 10 Africains les plus riches:
10. Yasseen et Youssef Mansour, Egypte
A 49 ans (Yasseen) et 65 ans (Youssef), les deux frères Mansour rentrent pour la première fois dans la liste de Forbes. Ils arrivent ex aequo à la 692e place avec une fortune estimée pour chacun à 1,8 milliard de dollars (1,27 milliards d'euros).
Connu sous le nom de «Baba Mansour», Youssef Mansour, le plus âgé des trois frères, est à la tête de Métro, la plus grande chaîne de supermarchés égyptiens, l'une des seules à perdurer depuis les émeutes. Il consacre une partie de son temps à lutter contre (...) Lire la suite sur Slate.fr
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