lundi 12 septembre 2011

Banques : le marché reste sourd aux appels au calme


Les banques européennes bénéficieront des liquidités "nécessaires", clament le président de la Banque centrale européenne, ainsi que le gouverneur de la Banque de France et le ministre français de l'économie, alors que les valeurs bancaires continuent de plonger. 


Face à l'affolement général sur les banques françaises, Jean-Claude Trichet, Christian Noyer et François Baroin ont tenté de calmer le jeu. Ils martèlent que comme les autres banques européennes, elles ne seront pas à court de liquidités. La crise grecque conjuguée aux menaces de l'agence de notation Moody's et aux inquiétudes de Christine Lagarde ont particulièrement effrayées les investisseurs.


Pour tenter de les rassurer, le président de la Banque centrale européenne a affirmé que les banques centrales sont prêtes "à fournir aux banques les liquidités demandées" en "quantité illimitée" et à "taux fixe" pour la zone euro."  Lire la suite ici >>>> 




Plombé par les banques, sous le coup d'une possible dégradation de leurs notes par Moody's, le CAC 40 a effacé 2 ans et demi de gains. Malgré les déclarations visant à rassurer le marché sur la santé des établissements financiers, le secteur bancaire a chuté de 10,62 %. 


CAC40 - Evolution du cours de Bourse
La Bourse de Paris a entamé la semaine comme elle a terminé la précédente : en forte baisse. Une chute emmenée par les valeurs financières qui représentent 14 % de l'indice CAC 40. Après avoir décroché jusque 5,17 % dans le sillage de l'annonce de l'explosion sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard, le CAC 40 a quelque peu réduit ses pertes notamment grâce à la bonne tenue de Wall Street pour finalement terminer sur un repli de 4,03 % à 2.854,81 points.


Après avoir réagi vendredi aux propos de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, et à la démission de Jürgen Stark, l'économiste en chef de la BCE, le marché parisien s'est inquiété ce lundi d'une éventuelle dégradation de la note des banques françaises par Moody's. Le 15 juin dernier, l'agence de notation avait en effet indiqué avoir placé BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale sous surveillance avec une perspective négative, se donnant trois mois pour l'examen de leurs notes. Lire la suite ici >>>> 



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La Grèce sera à court d'argent le mois prochain !
Ces déclarations vont dans le même sens que d'autres propos, tenus sous le sceau de l'anonymat par des responsables grecs, disant que les coffres du pays seraient vides d'ici quelques...

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