samedi 28 janvier 2012

Russie et Occident : éléments de comparaisons !


Vladimir Poutine, crédité de 61 % d’opinions favorables, s’apprête à revenir au Kremlin pour un troisième mandat de six ans (au lieu de quatre ans) lors de la présidentielle du 4 mars 2012. Aux Etats-Unis, comme en Occident, les critiques fusent à l’encontre du personnage.
Commentaire du politologue Dmitri Orechkine: “Avant, on entendait : Poutine est malin, il remet l’Occident en place, augmente les salaires (…) et d’un coup, le sablier s’est retourné.” Selon lui, l’image du guide est entamée. A son arrivée au pouvoir, adoubé par Boris Eltsine en 2000, M. Poutine “était perçu comme un centriste. Les patriotes lui rendaient grâce pour le prestige retrouvé ; les communistes appréciaient qu’il ait rétabli l’hymne soviétique et mis les oligarques en prison ; aux yeux des libéraux, il incarnait la continuité de Boris Eltsine”. Désormais, “il est un libéral pour les patriotes, un oligarque pour les communistes, un dirigeant totalitaire pour les libéraux”.
Pourtant, l’économie du pays a décollé, le PIB est passé de 200 milliards de dollars (environ 150 milliards d’euros) en 1999 à 1 900 milliards de dollars en 2011.
Malgré cela, les Russes sont confrontés à des problèmes quotidiens et ne s’intéressent pas aux statistiques macro-économiques.Or, c’est sur ce point que les Occidentaux critiquent le pouvoir de Poutine.
On verra dans quelque temps, comment seront commentés les mouvements populaires en France ou ailleurs, quand les statistiques du chômage prendront une pente aussi haussière que celle des CDS des banques européennes ou des Etats européens.
Aujourd’hui, comment nos médias si démocratiques commentent-ils les manifestations, de plus en plus nombreuses aux Etats-Unis? Silence ou plutôt: CENSURE. Par contre, les clichés sur le Caire, la Syrie, tournent en boucle.
Mais revenons à Poutine : il est très silencieux. Comment va t-il réagir ? Il attend patiemment que l’Occident morde la poussière. Cela arrivera, il en a la certitude… nous aussi. Pour l’heure, nous pensons comme Elena Panfilova, qui dirige l’ONG Transparency international à Moscou: “Poutine et Russie unie sont deux choses différentes. Certains n’ont pas voté pour Russie unie avant-hier mais ils voteront pour Poutine en mars”.

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