Sept fois à terre, huit fois debout.
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le Parisien, la jeune femme a fait une chute de quatre étages depuis son appartement situé dans le VIIIe arrondissement de Paris. Candice Cohen-Ahnine est tombé de sa fenêtre en tentant de passer dans l'appartement voisin. Fuyait-elle un danger? Selon un proche cité par le quotidien, la jeune femme se sentait menacée depuis plusieurs jours.
Candice Cohen-Ahnine devait bientôt revoir sa fille. Elle avait obtenu un droit de visite et devait se rendre début septembre à Riyad. En janvier 2012, elle avait par ailleurs remporté une première victoire judiciaire: un tribunal de Paris avait exigé que l'enfant soit rendue à sa mère, le père s'exposant à ce que soit délivré contre lui un mandat d'arrêt international.
L'histoire remonte au milieu des années 90. En vacances à Londres, la jeune femme de confession juive rencontre Sattam bin Khaled bin Nasser al-Saoud, qui appartient à la branche cadette de la famille du fondateur du royaume. Ils tombent amoureux. Les deux amants se voient au détour des voyages d'affaires de Sattam. En 2001, le couple donne naissance en France à la petite Haya. Mère et fille vivent confortablement dans l'Hexagone, soutenues financièrement par le prince saoudien. Mais la relation s'envenime. Sattam lui apprend qu'il doit se marier avec une de ses «cousines» et Candice Cohen-Hanine rompt en 2006.
Sous la pression de Sattam, désireux de revoir sa fille, la jeune Française se rend à Riyad en septembre 2008. C'est là que le cauchemar commence: la jeune mère se fait confisquer son passeport et est emprisonnée dans un palais de la ville. Sa fille lui est enlevée. «J'ai subi des sévices physiques et psychologiques. Je n'avais rien. Pas même accès à de l'eau potable, avait-elle confié au Figaro.
J'ai pu m'échapper une première fois. J'étais seule, sans argent, sans papier. J'ai cru trouver de l'aide à l'ambassade de France. Mais la consule m'a conseillé de retourner au palais. Ce que j'ai fait. Et j'ai passé plus de sept mois enfermée».
Candice s'évade une seconde fois. Elle réussit même à avoir un droit de visite, quelques minutes une fois par semaine, pour voir sa petite Haya. Mais sa vie est en danger: accusée -à tort- d'être une ancienne musulmane convertie au judaïsme, elle risque la peine de mort. Cette fois, le Quai d'Orsay intervient et en juin 2009 elle est exfiltrée. Mais sans sa fille. C'est le début d'un long combat, qui aboutira en octobre 2011 à la publication d'un livre pour «porter à la connaissance de tous» son histoire.
Nota Bene : En aucun cas il ne faille comparer cette famille Saoudienne comme étant des musulmans pratiquant etc. La foi, la croyance, la religion et la pratique sont des elements indépendants les uns des autres. Effectivement, en Islam il n'existe pas de Royauté, ni de descendance royale (contraire aux lois religieuse musulmane) ou de sang bleu divin. Ces prerogatives auxquelles jouissent certaines familles, en se jouant de leur appartenance culturelle ou/et religieuse, n'ont de references que des formes héritées de plusieurs siècles de traditions (que les religions condamnent lorsque celle-ci servent un asservissement d'une ou plusieurs personnes). L'argent, le pouvoir, la convoitise et la bêtise des hommes faisant le reste...
» Le combat d'une mère pour retrouver sa fille
Souvenez-vous de ce combat d'une maman, jeune femme de religion juive, combatant pour retrouver sa fille Haya... Cette femme Candice Cohen-Ahnine, est morte.
Candice Cohen-Ahnine, une Française dont l'enfant a été enlevée en 2008 par son père, un prince saoudien, a été retrouvée morte à Paris. Elle est tombée de sa fenêtre en tentant visiblement de fuir un danger.
«J'ai subi des sévices physiques et psychologiques»
Candice Cohen-Ahnine est morte sans avoir pu revoir sa petite Haya. La Française de 35 ans qui se battait pour la garde de sa fille de 11 ans, enlevée en 2008 par son père saoudien, est décédée jeudi dans «des circonstances troubles» à son domicile parisien. Une autopsie doit être pratiquée et une enquête va être prochainement ouverte, précisent les éditions de l'Archipel, qui avaient publié son livre Rendez-moi ma fille!.
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le Parisien, la jeune femme a fait une chute de quatre étages depuis son appartement situé dans le VIIIe arrondissement de Paris. Candice Cohen-Ahnine est tombé de sa fenêtre en tentant de passer dans l'appartement voisin. Fuyait-elle un danger? Selon un proche cité par le quotidien, la jeune femme se sentait menacée depuis plusieurs jours.
Candice Cohen-Ahnine devait bientôt revoir sa fille. Elle avait obtenu un droit de visite et devait se rendre début septembre à Riyad. En janvier 2012, elle avait par ailleurs remporté une première victoire judiciaire: un tribunal de Paris avait exigé que l'enfant soit rendue à sa mère, le père s'exposant à ce que soit délivré contre lui un mandat d'arrêt international.
L'histoire remonte au milieu des années 90. En vacances à Londres, la jeune femme de confession juive rencontre Sattam bin Khaled bin Nasser al-Saoud, qui appartient à la branche cadette de la famille du fondateur du royaume. Ils tombent amoureux. Les deux amants se voient au détour des voyages d'affaires de Sattam. En 2001, le couple donne naissance en France à la petite Haya. Mère et fille vivent confortablement dans l'Hexagone, soutenues financièrement par le prince saoudien. Mais la relation s'envenime. Sattam lui apprend qu'il doit se marier avec une de ses «cousines» et Candice Cohen-Hanine rompt en 2006.
Sous la pression de Sattam, désireux de revoir sa fille, la jeune Française se rend à Riyad en septembre 2008. C'est là que le cauchemar commence: la jeune mère se fait confisquer son passeport et est emprisonnée dans un palais de la ville. Sa fille lui est enlevée. «J'ai subi des sévices physiques et psychologiques. Je n'avais rien. Pas même accès à de l'eau potable, avait-elle confié au Figaro.
J'ai pu m'échapper une première fois. J'étais seule, sans argent, sans papier. J'ai cru trouver de l'aide à l'ambassade de France. Mais la consule m'a conseillé de retourner au palais. Ce que j'ai fait. Et j'ai passé plus de sept mois enfermée».
Candice s'évade une seconde fois. Elle réussit même à avoir un droit de visite, quelques minutes une fois par semaine, pour voir sa petite Haya. Mais sa vie est en danger: accusée -à tort- d'être une ancienne musulmane convertie au judaïsme, elle risque la peine de mort. Cette fois, le Quai d'Orsay intervient et en juin 2009 elle est exfiltrée. Mais sans sa fille. C'est le début d'un long combat, qui aboutira en octobre 2011 à la publication d'un livre pour «porter à la connaissance de tous» son histoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont ouverts a tout le monde. La liberté d'expression est pleine et entière...
Merci, toutefois, de savoir respecter les commentaires des uns et des autres et de modérer vos propos. Cordialement votre.