dimanche 8 janvier 2012

Le combat d'une mère juive pour sa fille otage d'un prince saoudien



Il était une fois, une rencontre fortuite à Londres entre une jeune française de classe moyenne d’origine juive et un jeune riche et beau membre de la famille royale d’Arabie Saoudite. Ils vécurent heureux durant quelques années, eurent un enfant, mais la fin du conte de fée est loin d’être aussi magique que son commencement…

Candice Cohen-Ahnine est âgée de 18 ans lorsqu’elle rencontre Saddam, prince saoudien. L’histoire d’amour passionné entre une juive et un musulman démarre sur les chapeaux de roues mais se base un grand mensonge. Le jeune homme s’invente des origines juives du côté de sa famille maternelle. Et puisque l’amour rend aveugle, la jeune femme saute dans le piège à pieds joints. Sa passion pour le riche prince saoudien lui ouvre les portes d’une vie remplie de rêves et de palaces.

En Arabie Saoudite, les membres de la famille royale touchent une rente plus ou moins élevée (environ 10 000 euros dans le cas de Saddam). En contrepartie, ils doivent se rendre régulièrement au palais royal afin d’y rendre des comptes au Roi. Candice vit donc une relation magique, bercée par les voyages et les paillettes. Partagée entre la Côte d’Azur où vit sa famille, Le Caire où vit la mère de Saddam et Beyrouth où celui-ci lui avait acheté un appartement, les absences régulières de son conjoint qui doit se rendre dans son pays la chagrinent mais elle comprend ses obligations intrinsèques liées à son statut princier.


En Arabie Saoudite, les membres de la famille royale touchent une rente plus ou moins élevée (environ 10 000 euros dans le cas de Saddam). En contrepartie, ils doivent se rendre régulièrement au palais royal afin d’y rendre des comptes au Roi. Candice vit donc une relation magique, bercée par les voyages et les paillettes. Partagée entre la Côte d’Azur où vit sa famille, Le Caire où vit la mère de Saddam et Beyrouth où celui-ci lui avait acheté un appartement, les absences régulières de son conjoint qui doit se rendre dans son pays la chagrinent mais elle comprend ses obligations intrinsèques liées à son statut princier.




Une fois de plus Candice ne voit pas le piège accepte. Elle se retrouve aussitôt privée de son passeport et séquestrée au palais royal dès son arrivée. Invitée mercredi 4 janvier sur le plateau de Guysen TV, c’est avec beaucoup d’émotions qu’elle raconte son calvaire : « ils m’ont arraché ma fille des bras et jetée dans une cellule construite pour moi. Dedans, il n’y avait aucune hygiène. Mon sac à main et tous mes effets personnels ont été confisqués ». C’est grâce à un téléphone portable qu’elle avait réussi à cacher que Candice a pu entrer en contact avec l’extérieur et informer le monde de sa situation via le réseau social Facebook. Plus de 900 000 personnes en France se sont manifestées en sa faveur.


Une fois de plus Candice ne voit pas le piège accepte. Elle se retrouve aussitôt privée de son passeport et séquestrée au palais royal dès son arrivée. Invitée mercredi 4 janvier sur le plateau de Guysen TV, c’est avec beaucoup d’émotions qu’elle raconte son calvaire : « ils m’ont arraché ma fille des bras et jetée dans une cellule construite pour moi. Dedans, il n’y avait aucune hygiène. Mon sac à main et tous mes effets personnels ont été confisqués ». C’est grâce à un téléphone portable qu’elle avait réussi à cacher que Candice a pu entrer en contact avec l’extérieur et informer le monde de sa situation via le réseau social Facebook. Plus de 900 000 personnes en France se sont manifestées en sa faveur.


La diplomatie française quant à elle s’est contentée du strict minimum car selon eux la jeune femme est seule responsable de sa situation actuelle plus que déplorable. Accusée d’être une musulmane reconvertie au judaïsme Candice n’a alors d’autre choix que de quitter l’Arabie Saoudite car ce crime est puni par la peine de mort dans ce pays. Elle est contrainte de laisser sa petite fille derrière elle qui, aux yeux des saoudiens et de la loi du pays, ne peut pas être reconnue comme une princesse saoudienne, le pays ne reconnaissant pas la double nationnalité.

Aujourd’hui cela fait 3 ans que Candice Cohen-Ahnine n’a pas vu sa fille. Elle se bat corps et âme depuis ce jour terrible de 2008, sans succès jusqu’à présent. « Je veux juste que justice soit faite. Rien ne m’arrêtera dans mon combat» , a-t-elle déclaré de façon déterminée. 


La diplomatie française quant à elle s’est contentée du strict minimum car selon eux la jeune femme est seule responsable de sa situation actuelle plus que déplorable. Accusée d’être une musulmane reconvertie au judaïsme Candice n’a alors d’autre choix que de quitter l’Arabie Saoudite car ce crime est puni par la peine de mort dans ce pays. Elle est contrainte de laisser sa petite fille derrière elle qui, aux yeux des saoudiens et de la loi du pays, ne peut pas être reconnue comme une princesse saoudienne, le pays ne reconnaissant pas la double nationnalité.


Aujourd’hui cela fait 3 ans que Candice Cohen-Ahnine n’a pas vu sa fille. Elle se bat corps et âme depuis ce jour terrible de 2008, sans succès jusqu’à présent. « Je veux juste que justice soit faite. Rien ne m’arrêtera dans mon combat» , a-t-elle déclaré de façon déterminée. 


(Sources : Guysen - Voir aussi Sur Guysen TV)




La descente aux enfers

La Princesse Candice, telle qu’elle était appelée en Arabie Saoudite, vit un conte de fée. Sa petite fille Haya voit le jour en 2001. Mais bientôt Candice découvre que son prince n’est pas si charmant. Saddam devient de plus en plus violent et exerce une réelle pression morale sur la jeune femme qui, par amour, accepte tout. Mais l’annonce du mariage « forcé » de Saddam avec l’une de ses cousines au sang royal fut la goutte d’eau. Candice décide alors de quitter son son ex-amour de jeunesse. L’homme piqué à vif réagit violemment, entre harcèlement et menaces de mort, notamment car la garde de sa fille née hors mariage revient de droit à sa femme. Mais son pouvoir de manipulation est tel qu’il arrive finalement à convaincre Candice qu’il accepte la nouvelle avec calme et maturité. Après une courte visite en France où il part régulièrement en balade avec sa fille, la jeune femme est convaincue qu’il a changé. Il insiste alors pour qu’elle et sa fille viennent lui rendre visite à Rihad en Arabie Saoudite avant la reprise scolaire d’Haya.

Une diplomatie française plutôt décevante

Les mobilisations en France ont fini par alerter le Quai d’Orsay. La cause de la jeune femme est alors prise en main. Avec l’aide de son père, un membre du consulat français est enfin envoyé au Palais. Mais le soulagement sera de courte durée. La jeune femme membre de l’ambassade française cherche à inciter Candice à signer des documents d’abandon d’enfant. « Elle insiste en me disant que je n’ai pas les moyens financiers pour éduquer ma fille qui aujourd’hui est une princesse qui appartient à la famille royale », a déclaré Candice.


Pour en savoir plus, lire le livre Rendez-moi ma fille! de Candice Cohen-Ahnine, aux éditions de l'Archipel.


Lire aussi la FIN TRAGIQUE ici: 


Candice Cohen-Ahnine, la fin tragique d’un combat…

3 commentaires:

  1. Fort triste histoire...
    Ce qui est dommage c'est de voir les "intérêts diplomatiques" (et économiques) que peuvent amener la rencontre d'ne femme et d'un homme appartenant a un famille puissante ... financièrement.

    Cela fait réfléchir...

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  2. Ce qu'il faut bien savoir aussi, c'est que dans les pays du Golfe (les membres du C.C.G), il est interdit, je dis bien interdit (sinon on en perd son travail dans l'administration et tout les autres avantages), de se marier avec un étranger ou une étrangère hors C.C.G.

    Cela aussi fait réfléchir sur la réelle motivation d'un "Prince" avec une jeune femme étrangère.

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  3. C'est quoi cette "info." ? Pourquoi ne vous cantonnez-vous pas à dire seulement française sans préciser la religion juive de cette femme ? Franchement c'est du n'importe quoi ou alors vous continuez à faire jouer le rôle de victime de toute personne qui, en raison de sa religion juive, serait à prendre en compte. Des situations de ce type il y en a des milliers.

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