ALLEMAGNE : Selon Merkel “La Grèce doit quitter la zone euro maintenant !"

Dans un article paru dans le quotidien allemand Die Welt datant du 28 mars dernier, la chancelière a fait part de sa lassitude vis à vis de la situation grecque ; exprimant son désir que la Grèce fasse enfin défaut et quitte la zone euro craignant que la situation de ce pays n’occasionne “des dommages plus importants“...

Elle a par ailleurs comparé la situation de la Grèce actuelle à celle de la fin de la République Démocratique d’Allemagne.

“Le sauvetage de la Grèce a échoué. La situation actuelle de ce pays ressemble à la fin de la RDA. Athènes doit quitter la zone euro avant que des dommages plus importants ne surviennent !”

Malgré une baisse sensible (on peut toujours y croire, c'est ce que les médias rapportent) de la crise économique et politique de la zone euro au cours des six derniers mois, Alexander Dobrindt, le secrétaire général de l'Union chrétienne-sociale (CSU) a dit que l'Europe doit continuer à travailler sur une stratégie de sortie pour la Grèce.

"Le plus grand risque pour l'euro reste la Grèce", at-il déclaré au journal allemand Die Welt am Sonntag.

M. Dobrindt, dont le parti politique démocrates, la CSU, parti frère du CDU, est lui aussi de la Bavière, tout comme Mme Merkel (CDU). Il a exhorté la Commission européenne à préparer le terrain juridique pour permettre à un membre de la zone euro en situation de faillite de pouvoir sortir de la monnaie commune.

A l'approche des élections de l'Allemagne en Septembre, Mme Merkel a tenté d'étouffer les turbulences sur les marchés de la zone euro. La CSU et le CDU sont très proches et le CSU est pressenti pour remporter les élections en Bavière cet automne.

L'an dernier, M. Dobrindt avait déclaré que la Grèce devrait commencer à payer 50 % de ses pensions et tout ses salaires de l'Etat en drachmes - la monnaie grecque avant l'euro - dans le cadre d'un retrait prévu de ce pays de la zone euro (tiens donc ? Ne dit-on pas que "lorsqu'on veut abattre son chien on dit qu'il a la rage", n'est-il pas?). 

"je maintiens que, si la Grèce n'est pas en mesure ou désireux de rétablir la stabilité, alors il doit y avoir un moyen qui est hors de la zone euro ", at-il dit. Il est sympa....!!! 

M. Merkel a également précisé d'être frustrée par la lenteur des réformes grecques, en précisant que "cela risque d'être beaucoup plus coûteux pour l'Allemagne et pour l'Europe". Du genre on en rajoute une couche mais on ne dit pas vraiment ce que tout le monde pense... 

Elle est pas belle cette mascarade ?

Source : The TELEGRAPH