lundi 2 septembre 2013

POLITIQUE FRANÇAISE : Non à la guerre !... Euh... Oui ! Non pas non, mais Oui ! Ou p'tet que Non mais avant Oui ?


Mon D.ieu que c'est beau les discours écrits par d'autre et que l'on lit sans y croire. Que c'est beau cette hypocrisie de façade ou le jeu de la "girouette", que c'est beau de faire croire aux sentiments les meilleurs. 

Oui ! Tout cela est beau... et c'est encore bien plus beau de s'en apercevoir, lorsqu'on est qu'un "simple citoyen" éclairé, et que NON !  NON !

Décidément, les "politiques" ne sont pas la pour servir ce "simple citoyen", comme moi, mais seulement pour nous faire avaler une "soupe" de pain ranse et d'eau, sans vrai saveur, sans bonne odeur, sans rien de neuf... Voici ci-joint un exemple de "soupe" encore toute chaude :

« Une guerre, surtout lorsqu’elle procède de la communauté internationale, est un acte grave. Elle ne peut être justifiée que par des motifs impérieux : un danger majeur pour la sécurité du monde, des violations caractérisées du droit international. [...]



Nous sommes pour la paix : c’est notre tradition, notre volonté, notre aspiration. Mais nous avons toujours su prendre nos responsabilités en acceptant le conflit, avec ses risques, chaque fois qu’il pouvait permettre de préserver la stabilité et la primauté du droit. Aujourd’hui, cependant, rien ne justifie une guerre. Tout, même, commande de la prévenir, de l’empêcher. [...]

De nombreux pays, en effet, s’opposent au recours à la force, et il est des circonstances où seul compte l’essentiel : les valeurs, les principes, le respect du droit, la République et la paix. Et, sur ce qui nous paraît nécessaire, juste et utile, il convient de nous rassembler ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste avec les Fabius et consors) [...]

La France est forte chaque fois qu’elle est unie sur une ligne claire. Puisque nous pouvons aujourd’hui défendre les mêmes positions avec l’appui d’une majorité de Français, ne nous privons pas de cette chance. Des foules considérables se sont mobilisées ces dernières semaines, en particulier dans les pays dont les gouvernements étaient plutôt enclins à suivre les États-Unis, mais aussi aux États-Unis mêmes. Cette mobilisation, cette prise de conscience citoyenne est un atout décisif ! [...]

La France doit aller, le cas échéant, jusqu’au bout : jusqu’à user de son droit de veto, pour éviter l’aventure, la fuite en avant et le déchaînement des passions et des armes (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des députés communistes et républicains).
Le veto, ce n’est pas seulement une arme de dissuasion, une menace, un chantage ou une agression. C’est le fait de dire non à la guerre préventive (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et sur plusieurs bancs du groupe des députés communistes et républicains qu ise gaussent en gros plan, zoom sur chacun d'es mentors). [...]

On nous objectera que notre opposition entraînerait une rupture irréversible avec les États-Unis. Mais ce ne serait pas la première de notre histoire récente : souvenons-nous de notre départ de l’organisation militaire en 1966 ou de notre contentieux à l’époque de la guerre du Vietnam.

Chaque fois, nous avons réussi à surmonter ces conflits parce que nos deux pays sont liés par leur histoire, par des dettes respectives, et partagent, heureusement, sur les libertés, les mêmes valeurs. Mais il ne s’agit pas là d’un conflit d’intérêts, ni d’un défaut de solidarité d’un allié à un maître. Nous avons dit notre horreur face aux attentats du 11 septembre. Il s’agit, entre les Américains et les Français – et je l’espère, les Européens –, d’une divergence sur la conception du monde et l’utilisation de la force. Celle des États-Unis est dominatrice et déstabilisatrice. [...]

Face à la stratégie américaine, qui n’est rien d’autre que le retour de l’impérialisme et de l’unilatéralisme, avec en outre un élément personnel, presque religieux [...], il convient de mettre en place un monde multipolaire fondé sur le droit, seule protection du faible contre le fort. [...]



De même, nous ne pouvons rester silencieux sur la question du Proche-Orient. Aucune initiative n’y a été prise ces derniers mois. Aucune pression n’a été exercée, notamment sur le gouvernement israélien. Là encore la France doit jouer son rôle, sans se borner à dire aux uns et aux autres ce qu’ils ont envie d’entendre. [...]

Il ne s’agit pas seulement d’éviter une guerre, mais une série de conflits suscités au nom d’un ordre du monde décidé unilatéralement, par une seule puissance. [...]

L’Europe est l’instrument d’un monde multipolaire, elle ne peut être une simple union d’intérêts marchands. De la capacité de l’Europe à intervenir dépend aussi la stabilité du monde. Enfin, la France doit porter son message universel, celui de la paix, du droit, et de la justice internationale contre la force. Nous, socialistes, voulons que cette position soit tenue jusqu’au bout, sans relâche, ni faiblesse. Notre engagement ne variera pas. 

Ce sera toujours “Non à la guerre !”, et je souhaite que ce soit aussi celui de la France (Les députés socialistes se lèvent et applaudissent longuement, c'est un vrai délire... on hurle, on chante... youpla boom ! Musique techno, cotillons, fumigènes, sirènes, la chaleur dans les tribunes est au paroxysme, on jette les maillots et les p'tits culottes volent ici ou la, seins nus, on a chaud, três chaud... suintement et torses bombés dans les bancs des députés .. Ouaissss.....!!!!). »


Extraits du discours de François Hollande à l’Assemblée nationale le 26 février 2003, au sujet de la guerre en Irak.

Source : discours.parti-socialiste.fr

3 commentaires:

  1. Le ministre russe qui a qualifié les dirigeants occidentaux de "Singes avec des grenades" a peut être raison.
    Car ils s'engagent en Syrie sans savoir ce qui les attends là bas!
    La Syrie n'est pas l'Iraq, la Syrie n'est pas la Lybie.

    J'ai bien peur des "Singes" munis de "grenades" . Car ce n'est après avoir lancé/jeté les grenades qu'ils constatent les dégats : Tuerie des chretiens, et des minorité par les islamistes...

    Bon sang, donnons une chance à Genève II.
    Les Armes chimique ont bien été utilisées - PAR les TERRORISTES naturellement.

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  2. Exact... par ceux-la meme que la France et notre non-ministre pseudo-philosophe BHL supportent.

    C'est incroyable que l'on ne veuille qu'une chose : "tout peter"... est-ce ce que nos enfants vont apprendre de nous ? Est-ce cela l'image du pays des Droits-de-l'Homme...? Ou est la philosophie des "lumieres" ?

    Mon D.ieu !

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    1. c est la philosophie du sionisme et la france est sous influence du crif et des médias pro-israéliens sioniste c est pour ça que nous sommes en contradictions avec les gouvernements de gauche et droite toujours solidaire sur les politiques étrangères et font semblant d être opposé donc on est les dindons de la farce mais faudra bien que ça change

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