Matthias Rath a étudié la médecine en Allemagne et a ensuite
travaillé comme scientifique à l'hôpital universitaire de Hambourg et au
centre allemand de cardiologie à Berlin.
En 1987, Matthias Rath a découvert la relation entre la carence en vitamine C et un nouveau facteur de risque de maladie cardiaque : la lipoprotéine.
Après la publication de ces découvertes dans le journal de
l'association cardiaque américaine Arteriosclerosis le Dr Rath a accepté
l'invitation du double prix Nobel Linus Pauling de le rejoindre. En 1990 il est parti aux États-Unis pour devenir le premier directeur de la recherche cardiovasculaire de l'institut Linus Pauling en Californie.
Matthias Rath a travaillé avec Pauling dans divers domaines de la recherche nutritionnelle.
En 1994, peu avant sa mort, Linus Pauling déclarait : « Il n'y a aucun
doute dans mon esprit pour dire que je pense au Dr Rath pour me succéder9. »
Aujourd'hui, Matthias Rath dirige un institut de recherche et
développement en médecine nutritionnelle et cellulaire. Son institut
conduit des études de recherche fondamentale et des études cliniques
pour documenter scientifiquement les apports des micronutriments dans la
lutte contre une multitude de maladies. Matthias Rath est le fondateur
du concept scientifique de « médecine cellulaire », l'introduction
systématique en médecine clinique de la connaissance biochimique
du rôle des micronutriments en tant que « biocatalyseurs » dans une
multitude de réactions métaboliques au niveau cellulaire. Lui et son
équipe de chercheurs avancent qu'un apport quotidien massif de
micronutriments permettraient de lutter contre divers maux et maladies :
artériosclérose, hypertension, insuffisance cardiaque, arythmie
cardiaque, diabète, ostéoporose, de nombreuses formes de cancer et des
déficiences immunitaires précurseurs de maladies infectieuses dont le
sida.
Matthias Rath suscite la controverse au sein de la communauté scientifique. Il affirme mener un combat contre « l'hégémonisme et l'obscurantisme des grands groupes pharmaceutiques » et remet fortement en question le traitement du cancer largement pratiqué aujourd'hui et qui est, selon lui, responsable de la mort de patients curables.
La reconnaissance scientifique de ses travaux est inexistante. Son
action en Afrique du Sud lui a valu des condamnations, et l'action de sa
fondation a été très sévèrement critiquée par l'UNAIDS, l'OMS, l'Unicef
et TAC.
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