vendredi 17 février 2012

Angela Merkel va-t-elle souffrir, une fois encore, du départ du président allemand ?



A la question du post : Peut-être pas dans l'immédiat, sa popularité est au zénith. Mais la chancelière va devoir trouver un remplaçant à Christian Wulff, qu'elle avait placé à la présidence avec difficultés. Trouvera-t-elle un candidat consensuel ?
 
Par LEXPRESS.fr, publié le 17/02/2012
La démission de Christian Wulff, annoncée ce vendredi matin, est une "défaite" pour Angela Merkel. Une défaite d'autant plus cuisante "qu'elle a soutenu très longtemps" le président allemand, estime Steven Bastos, chercheur en sciences politiques Fondation Genshagen. La chancelière a d'ailleurs encore indiqué qu'"à titre tout à fait personnel" elle "regrettait" cette démission. 
Sa popularité, au zénith, ne devrait cependant pas en pâtir directement. Lors de la dernière enquête d'opinion significative, début février, 64% des Allemands se disaient satisfaits de sa politique. "Son autorité personnelle n'est pas remise en cause. Elle jouit d'une grande popularité grâce à sa gestion de la crise de l'euro", assure Lothar Probst, politologue de l'Université de Brême. 
Trouver un successeur... et vite!
Cette démission crée en tout cas un nouveau casse-tête pour la chancelière. Qui pourra bien le remplacer Christian Wulff à la présidence allemande? Comme le prévoit la Loi fondamentale, l'intérim sera assuré par le président du Bundesrat, Horst Seehofer. Mais après? Un successeur devrait rapidement être identifié, estime Manfred Weber, correspondant du magazine Focus à Paris, "car tout le monde veut faire vite. Il ne sera pas difficile de trouver un remplaçant". La seule question dans un contexte de crise économique, selon le journaliste, est: "faut-il un homme politique ou non?" 
La seule question, c'est: 'faut-il un homme politique ou non? 
Dans une déclaration depuis la chancellerie, Angela Merkel a dit vouloir mener des discussions avec les partis d'opposition, les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts, "pour proposer un candidat commun pour l'élection du prochain président de la République". Elle a annoncé un début des consultations samedi entre les partenaires de sa coalition, ses Unions chrétiennes (CDU-CSU) et leurs alliés Libéraux (FDP). Une offre aussitôt "saluée" par le SPD et les Verts.  
La chancelière espère sans doute éviter le cauchemar de l'été 2010 (voir article ci-joint ici plus bas). Angela Merkel avait eu du mal à trouver un candidat à installer au Château Bellevue après la démission surprise de Horst Köhler, victime de déclarations sur le rôle de l'Allemagne en Afghanistan qui avaient fait scandale. Et la pénible élection de Wulff, en trois tours de scrutin alors que la majorité simple suffisait, en juin 2010, avait été une véritable humiliation pour la chancelière qui le présentait, car la coalition gouvernementale disposait théoriquement de la majorité à l'assemblée électorale. 
-AFP-
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2 commentaires:

  1. Article interressant. MErci.

    Il est tout autant intéressant de préciser que Seehofer est maintenant le président intérimaire de l’Allemagne en remplacement de Wulff.

    On pense qu’il a été mis en place pour ratifier le MES.

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    Réponses
    1. Merci a vous.
      Je rappelle aux lecteurs ce qu'est le MES : Mécanisme Européen de Stabilité
      et je vous incite a lire :

      Le 21 février, ce coup d’État à venir
      http://lesmoutonsenrages.fr/2012/02/17/le-21-fevrier-ce-coup-d%e2%80%99etat-a-venir/

      Cordialement.

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