dimanche 3 avril 2011

Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro et Gérard Longuet : «Ne pas exposer de Français comme otages»

Invité du «Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro», le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a estimé que la «responsabilité de la France est de protéger nos compatriotes.


La question d'un éventuel rapatriement des Français de Côte d'Ivoire, où la situation est de plus en plus tendue, est une «question qui se pose et qui sera réglée dans les heures qui viennent », a annoncé dimanche le ministre français de la Défense, Gérard Longuet. «Il appartiendra au ministre des Affaires étrangères de le dire », a indiqué M. Longuet, qui était l'invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», après avoir participé à une réunion de crise sur la Côte d'Ivoire à l'Élysée. 

Selon le ministre, la plupart des Français de Côte d'Ivoire «sont en situation d'observation ». La «responsabilité de la France est de protéger nos compatriotes. Nous n'exposerons pas de Français comme otages ou comme victimes indirectes d'un affrontement entre les forces», du président sortant, Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir, et celles d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.

Le Quai d'Orsay évalue à 12 200 le nombre de Français actuellement en Côte d'Ivoire, dont 11 800 à Abidjan. Quelque 7 300 ont la double nationalité. (je suis curieux de savoir d'où proviennent les armes dans chaque camps, qui les leur fournit ?)

« Celui qui est pressé est toujours perdant» 

Le président sortant, Laurent Gbagbo, a poursuivi Gérard Longuet, «se maintient avec l'énergie du désespoir» (pourtant bien des présidents, et non des moindres, se sont maintenus et pourtant... pas de conflit. Ou se situe le Droit International et ou est la limite de l'ingérence ?) et «la perspective d'un changement pacifique est peu probable ».

Cependant, la France «n'a aucune vocation à intervenir, sauf si l'ONU le lui demande» (en ferait-il la demande, et qui va payer les frais... le contribuable français une fois de plus ?). 

Interrogé sur la crise libyenne, Gérard Longuet a reconnu que les frappes aériennes ne suffiraient pas à gagner la guerre. Le but de cette intervention est de «démontrer que Kadhafi ne l'emportera pas par la force». «Dans un rapport de forces, a-t-il ajouté, celui qui est pressé est toujours perdant. » Gérard Longuet a démenti la présence de forces spéciales françaises sur le sol libyen. 

http://www.francesoir.fr/sites/default/files/dynimagecache/0-80-2660-1890-494-351/libye_12.jpgInterrogé sur la fourniture éventuelle d'armes aux insurgés, le ministre de la Défense a répondu qu'«il fallait étudier si la résolution 1973 de l'ONU le permet ». Interrogé sur la présence d'éléments d'al-Qaida au sein de la rébellion, le ministre a répondu qu'il n'existe «aucun islamiste au niveau dirigeant », mais que «c'était statistiquement possible sur le terrain » (ben voyons... pourtant Kadhafi n'a pas cessé de le dire bien avant alors qu'on le traitait de fou).

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