Le réacteur n° 2 a été endommagé par de nouveaux incidents. Le niveau de radioactivité a considérablement augmenté.
La crise nucléaire s'est aggravée mardi au Japon après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale de Fukushima 1, où les accidents se succèdent depuis le violent séisme de vendredi qui a probablement fait plus de 10 000 morts. "Le niveau de radioactivité a considérablement augmenté" sur le site de la centrale, a déclaré le Premier ministre japonais, Naoto Kan, à la télévision, avant que son porte-parole n'annonce quelques heures plus tard que le niveau avait commencé à baisser.
Les autorités de la plus grande mégapole du monde, située à environ 250 kilomètres au sud, n'ont jusqu'à présent pas appelé les 35 millions d'habitants à prendre des mesures de précaution particulières. Ces rejets radioactifs sont consécutifs à l'explosion d'hydrogène qui s'est produite à l'aube dans le bâtiment qui abrite le réacteur n° 2.
Explosion et incendie
Une autre explosion a ensuite déclenché un incendie dans le réacteur n° 4, qui était à l'arrêt pour maintenance lorsque le séisme s'est produit.
Une hausse de la température a été relevée dans les deux autres réacteurs, les n° 5 et n° 6, mardi après-midi.
Tout ceci alors que l'OMS nous annonçait hier : "peu de risque nucléaire" (sic) Lisez donc cette fameuse scabreuse mascarade de l'OMS sur ce lien (cliquez ici) « D’après ce que l’on sait pour l’instant sur les niveaux de radioactivité, le risque de santé publique est minime pour le Japon », avait déclaré hier un porte-parole de l’OMS, Gregory Hartl, interrogé par l’AFP.
On en rigolerait si cela était drôle... hors cela ne l'est pas !
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