Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire vient de lancer la campagne de commercialisation 2011-2012. Abidjan.net révèle que le prix du cacao est fixé à 1.000 francs CFA (1,52 euro) le kilo, c’est 100 francs CFA (15 centimes d’euros) de moins que l’année dernière.
Massandjé Touré-Litse, présidente du Comité de gestion de la filière café et cacao, a évoqué la raison de cette baisse: au cours de la campagne précédente 2010-2011, face à l’offre abondante de fèves de cacao, le pays s’est retrouvé avec des stocks importants.
RFI s’est également intéressé aux modalités de cette nouvelle campagne. Outre la baisse du prix d’achat du cacao, on apprend que le DUS, (Droit unique de sortie), taxe à l'exportation, devrait se maintenir à 22% du prix de la marchandise et du frêt. Malgré les troubles politiques que le pays a traversés, le secteur du cacao est resté prospère.
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Représentant 15% du PIB, il demeure l’une des activités principales de l’économie du pays. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser puisque selon l’ICCO, l’Organisation internationale du cacao, la campagne 2011-2012 devrait être marquée par une forte production.
Cette hausse de la production est déjà observable. Dans les ports d’Abidjan et San Pedro, 1,5 million de tonnes de fèves de cacao ont été livrées, un record. Cela représente une augmentation de 25%. Ces bons chiffres s’expliquent avant tout par la météo qui s’est montrée très favorable.
Avec 1 milliard de dollars de recettes annuelles, la Côte d’Ivoire est un acteur majeur de l’économie du cacao et représente 40% du marché mondial (lire la suite sur SlateAfrique).
Lu sur Abidjan.net, RFI
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En dépit de la crise politique en Côte d'Ivoire (40% de la production mondiale de cacao), les récoltes d'octobre 2010 à septembre 2011 atteignent des records. 4.195.000 tonnes de fèves de cacao ont été produites selon l'Organisation Internationale du Cacao (ICCO) soit une hausse de 15% par rapport à la récolte mondiale précédente.
C'est une situation exceptionnelle puisque, depuis cinq ans, la production stagnait. La Côte d'Ivoire confirme son statut de premier producteur puisque ses récoltes, déjà importantes, ont augmenté de 19%.
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